
Historique
1998 - 2005
> Entre espoir et incertitude
Alain Geiger prend la tête de l'équipe en 1998 et, face à la détérioration croissante des finances du club, s’attelle à un long travail de formation. En coulisses, les rumeurs de reprise se multiplient. Citons le feuilleton Gian-Paolo Bonora... qui a duré des mois !
En mai de l'an 2000, l’assemblée générale accepte à l’unanimité de transformer Neuchâtel Xamax FC en une société anonyme, afin d’assainir sa situation financière. Georges Sandoz, président du Club des 200, prend les commandes du conseil d’administration. Gilbert Facchinetti est nommé «Président central ».
En mai 2001, Neuchâtel Xamax SA élit un nouveau conseil d’administration. L’ancien président de l’ASF (de 1990 à 1994), Freddy Rumo assume la direction, accompagné de Michel Favre et Antonio Lopez. Gilbert Facchinetti reste «Président central ».
En juillet 2002, Alain Geiger, qui n'a sans surprise guère convaincu, est remplacé par Claude Ryf. Le bilan de cet autre "ancien Xamaxien" est positif: l'équipe termine 3ème et accède à la finale de la Coupe de Suisse (saison 2002-2003), après une demi-finale d'anthologie contre Grasshopper.

2002 : L'ANNONCE DU NOUVEAU STADE
En novembre 2002, sous l'impulsion du Conseiller communal Didier Burkhalter, la ville de Neuchâtel, propriétaire du stade, parvient à un accord avec une entreprise générale afin d'obtenir la construction d'un nouveau stade à la Maladière. Celui-ci s'inscrira dans un "espace multifictionnel" comprenant également un centre commercial de 24.000 m2, une nouvelle caserne pour le Service d'incendie et de secours (SIS), six salles de gymnastique et un parking de 900 places.

Malgré la nouvelle du nouveau stade, la saison 2003-2004 est plus difficile : une sortie honorable en Coupe de l'UEFA face à l'AJ Auxerre précède une série de mauvais résultats, de caisses résolument vides, de nouvelles rumeurs quant à une reprise du club.
Fin 2003 : le décrié Alain Pedretti devient le nouveau président du conseil d’administration. Le Français veut apporter une touche tricolore aux «rouge et noir», profitant des accords bilatéraux pour faire transiter de nombreux Français à la Maladière... puis à la Charrière : dès juillet 2004, Neuchâtel Xamax doit en effet s'exiler à la Chaux-de-Fonds pour permettre la construction de son nouveau stade.
L'équipe subissant une grave baisse de régime, Pedretti écarte Ryf et place à sa tête René Lobello et Christophe Moulin, puis René Lobello et Gianni Dellacasa. La mayonnaise prend et un redressement sportif inespéré permet à Neuchâtel Xamax de sauver sa place parmi l'élite lors de barrages gagnés contre le FC Vaduz.
Mais de nouvelles dissensions viennent diviser le conseil d'administration du club en deux clans. Fin 2004: malgré une assemblée général e extraordinaire de réconciliation, la tension est à son comble. Résultat: Gianni Dellacasa s'en va à Sion...